NOUVELLES DU 18EME

Publié le par LEPIC ABBESSES

Festival emergence capoeira 9

Tous les Mercredi Jeudi Vendredi Samedi Dimanche
Du 01/07/2009 au 05/07/2009


Pour la neuvième année consécutive,
Mestra Jô-Agnès et L'ASSOCIATION CAPOEIRA VÏOLA
Organisent le FESTIVAL EMERGENCE CAPOEIRA, dans le 18ème arrondissement de Paris
du 1er au 5 juillet !
Un festival brésilien désormais attendu de tous les capoeiristes de l’Ile-de-France, connu des habitants du quartier et des aficionados du Brésil : grande fête de la culture brésilienne, principalement gratuite, il rassemble par la musique, la danse et la capoeira, tous ceux qui désirent, festoyer, échanger, se rencontrer autour d’un air de samba ou d’une bonne roda de capoeira …
Dans le 18ème et plus particulièrement dans les quartiers de La Chapelle, Goutte d’Or et Montmartre un air de Brésil flotte sur les faubourgs, pour le plus grand plaisir des petits comme des grands...
Parmi les nombreuses activités et manifestations organisées par Capoeira Viola en Ile de France toute l’année, le festival Emergence Capoeira est l’événement phare de l’association.

Au programme :
La capoeira sous toutes ses formes :
Présentation d’une création chorégraphique originale : « CRATERAS »
Initiations et démonstrations de capoeira
Rencontres amicales entre écoles de capoeira de tradition différente,
Vidéoprojections de documentaires, exposition de photos et de dessins de capoeira…

Côté musique brésilienne :
Repas-concert avec Meroh Alves & Banda Ultima Hora

 - Meroh Alves (C) djam


Au son de la musique de Meroh Alves et la banda Ultima Hora. « Compositeur du Nordeste du Brésil, issu de la famille des cantadores de viola ou violeiros, Meroh Alves aborde les rythmes brésiliens comme il joue des cordes de sa guitare : inventivité joyeuse et maîtrise du répertoire populaire font de lui un artiste contemporain, héritier de la tradition musicale des maîtres de sa Paraïba natale, à l?instar de Jackon do Pandeiro. A Paris, il crée la formation la « Banda Ultima Hora » avec des musiciens d?horizons multiples : du jazz, du classique, et du monde afro-lusophone? Et ensemble, ils interprètent la nouvelle musique brésilienne née de la fusion des baião, ciranda, côcô, maracatu, rojão, samba, xaxado, xote? pour le plus grand plaisir du public européen. »

Et d’autres groupes invités

Spécialités brésiliennes :
Dégustations de spécialités du Nordeste du Brésil
Expo-vente d'artisanats brésiliens

En résumé, 5 jours au Brésil vous attendent dans différents lieux culturels du 18ème arrondissement ainsi que sur les places publiques, dans les jardins et centres culturels !





La capoeira est certainement avec le samba la principale affirmation de l'identité culturelle brésilienne


Historique




La Capoeira remonte au début du siècle dernier, sa rythmique et ses techniques de feintes entre autres sont empruntées aux peuples africains d'Angola. La possession d'armes et les entraînements martiaux leur étant interdits par leurs maîtres, les esclaves ont inventé la capoeira, s'inspirant de leurs danses africaines traditionnelles pour développer ce style de combat. C'était un moyen pour eux de résister à la violence quotidienne qui régnait dans les plantations. Cet art martial déguisé en danse contient toute l'âme du Brésil.
Elle développe la force, l'agilité, la discipline et l'expression corporelle.
Il s'agit d'un jeu athlétique qui fait appel à la souplesse et à la maîtrise du corps.
Il n'est pas question de gagner des points ou de franchir la ligne d'arrivée ; c'est un jeu au cours duquel les participants rivalisent d'adresse, d'élégance et de malice.

La place de l'église à Olinda, scène de Capoeira

Roues, coups de pieds fouettés, et autres figures acrobatiques, ces enchaînements de techniques diverses nécessitent une grande souplesse, dextérité et résistance musculaire. Dans la pratique, les coups ne sont pas portés mais les adversaires se frôlent avec une grande rapidité. Les combattants sont normalement vêtus d'un pantalon blanc.
L'après-midi ou le soir, on se rassemble sur une place et on danse, ou on combat, c'est suivant.
Les premières académies de Capoeira ont vu le jour à Bahia. Aujourd'hui la capoeira est un art digne de respect, elle est reconnue et pratiquée dans tout le Brésil et suit comme la plupart des arts martiaux un courant de pensée; ici c'est l'étendard culturel des mouvements de pensées du peuple noir. Le capoeiriste doit savoir attaquer et se défendre, mais aussi maîtriser les sauts acrobatiques et les nombreux mouvements inspirés du monde animal (floreo) qui agrémentent le jeu.   



Un jour on demanda a Pastinha ce qu'est la capoeira..et lui, le vieux maître respecté demeura silencieux un moment, regarda au plus profond de son âme, et répondit tranquillement, sous forme de chanson. La capoeira est un jeu, un jouet, c'est respecter ta peur, bien doser ton courage, c'est un combat, c'est le plaisir de l'élégance de l'intelligence, C'est le vent dans la voile, un gémissement dans la Senzala, un corps qui tremble, un berimbau bien joué, l'éclat de rire d'un enfant, le vol d'un oiseau, l'attaque du serpent corail, le goût du danger dans la gorge, c'est rire devant l'ennemi, en agitant la main, c'est l'écho du cri de Zumbi dans les quilombos, c'est se relever de sa chute, avant de toucher le sol, c'est la haine et l'espérance, le coup porté au visage qui blesse le coeur, c'est aussi relever un défi, avec la volonté de combattre, c'est un petit bateau abandonné sur les vagues de la mer, un petit bateau en pèlerinage abandonné à la dérive; sans but...


Il est le créateur de la Capoeira Régional. Il crée son académie à Salvador (capitale de l'Etat de Bahia). Son père était champion de Batuque qui est une lutte pratiquée chez les pêcheurs angolais dans laquelle il puisera pour compléter le Capoeira. Il complétera aussi la Capoeira originelle de nombreuses techniques apprises auprès de marins du monde entier rencontrés sur le port.
Il effectura un tour du Brésil afin de se mesurer à d'autres pratiquants d'art martial et prouver l'efficacité de son art. Une de ces démonstrations fut d'ailleurs à l'origine de la volonté de Getulio Vargas de proclamer la Capoeira comme sport national. Maître Bimba ouvre donc la première académie officielle de Capoeira en 1932.

 

Maître de capoeira d'Angola et de la cordialité bahianaise, être de la haute civilisation, l'homme du peuple, il est un des illustres représentant de la population, un obas, un chef. Il est le premier dans son art, seigneur de l'agilité et du courage " Jorge Amado Bahianais de Salvador, du trés connu quartier de Pelourinho, Pastinha était le grand maître de la capoeira. Il a perfectionné cet art laisser par les esclaves. Il a créé la première école de capoeira tout en établissant une méthode d'enseignement qui était basée sur les anciennes traditions. Il a aussi écrit le premier livre sur le sujet, où il expose sa propre conception philosophique de la capoeira.
C'est le Mestre pastinha qui a institutionnalisé les couleurs jaune et noire comme uniforme de la capoeira et a constitué l'orchestre qui accompagne cet art : 3 berimbaus, 2 pandeiros, 1 attabaque, 1 reco-reco, 1 agogo.
Il a aussi formé des capoeiristas comme : João Grande, João Pequeno, Curió et autres. 

 

Il est une légende de la capoeira, son histoire ressemble à celles tirer dans les livres de fiction. Dans une époque où le pelourinho, quartier centre historique de Salvador, ne connaissait pas le succès d'aujourd'hui, le Mestre Caiçara dictait les règles, dans ce territoire dévolu aux prostitués, vagabonds, trafiquant et homosexuels. Tout le monde devait lui demander sa bénédiction.
Il a enregistré un des principaux disque de la capoeira d'Angola, où il exécute les divers sons du berimbau et où il chante des ladainhas, le samba de roda. Il est décédé en août 1997

 

Elève de Mestre pastinha, il est un des plus anciens et plus important maître de capoeira d'Angola encore en activité. Son Académie se situe au Centre Historique de Salvador, où sont formés quelques-uns un des principaux angoleiros de la nouvelle génération. Il est possible de le voir jouer presque toutes les nuits et de le voir enseigner la tradition de l'art de la capoeira.

 

Un des disciples de mestre pastinha. Il y a un peu plus de 40 ans que le mestre João Grande et il enseigne la capoeira d'Angola. Il a voyagé en Afrique, en Europe et en Amérique du Nord où il enseigne actuellement dans la ville de New York. Il a créé un échange entre Bahia et les USA



Batizado

         


Au bout de quelques mois d'apprentissage, dans les académies de capoeira, on présente les nouveaux élèves dans une cérémonie publique appelée Batizado (Baptême). Les débutants vont jouer, chanter et faire la musique au mieux de leurs possibilités devant les invités représentant le monde de la capoeira.  Au cours du jeu avec un professeur ou maître, un coup déséquilibrant
leur permettra de montrer s'ils savent déjà bien tomber.
A la suite de ce jeu, il recevront un cordon vert *. A partir de là commence
leur progression dans la capoeira.

Les 8 séquences de Bimba pour passe son premier cordon
 
1 séquence 2 séquence 3 séquence 4 séquence
*1* Meia-lua de frente, meia-lua de frente, armada et au. *2* Cocorinha, cocorinha et negativa. *1* 2 martelos, cocorinha, bençao et au. *2* 2 bandas, armada, negativa et cabeçada. *1* Queixada, queixada, cocorinha, bençao et au. *2* Cocorinha, cocorinha, armada, negativa, rolê et cabeçada . *1* Galopante, negativa, rolê.
*2* Arrastao, au.
5 séquence 6 séquence 7 séquence 8 séquence
*1* Giro, joelhada, au. *2* Arpao de cabeça, negativa, cabeçada *1* Meia-lua de compasso, cocorinha. *2* Cocorinha, meia-lua de compasso. *1* Armada, cocorinha, bençao, au.
*2* Cocorinha, armada, negativa.
*1* Bençao et au. *2* Negativa, rolê et cabeçada.





Règles, Roda, Grades

         


La Capoeira est caractérisée par sa "Roda".
La Roda est à la Capoeira ce que le dojo est au Judo.
L'ensemble des capoeiristes participant au jeu forme une ronde. Tous ont un rôle à tenir, qu'ils soient à l'intérieur ou à l'extérieur du cercle ainsi dessiné.
A l'intérieur deux capoeiristes jouent. Ils ont à leur disposition tout le panel de leurs coups et des ruses qu'ils ont pu expérimenter. Ils doivent par dessus tout comprendre leur partenaire. La qualité de la prestation dépend de la relation qu'ils auront su créer avec leur partenaire. Ils sont le centre du spectacle de la Roda.
A l'extérieur du cercle, la participation à la Roda est forte. Il y a les musiciens qui ouvrent et rythment le jeu. Les autres regardent les joueurs au centre de la Roda, et les encouragent en frappant des mains et en chantant.
Entre l'intérieur et l'extérieur du cercle, nombreux sont les échanges. Si le jeu est bon, les chants appelés "La Chula" et les claquements de mains vont se faire plus fort, la cadence de la musique va s'accélérer. Si l'ambiance est chaude, les joueurs vont chercher à en faire plus. Une synergie se crée entre le centre et l'extérieur de la Roda. De plus chacun peut, dès qu'il en a envie, entrer dans le cercle et remplacer un des deux joueurs pour se mesurer à l'autre. L'entrée et la sortie des capoeristes sont soumis à des règles. Chaque fois qu'il sort ou qu'il rentre du cercle, le capoeiriste doit faire ce que l'on appelle "le respect". Celui qui entre s'interpose entre les deux joueurs présents et fait face à celui avec lequel il veut jouer. L'autre se retire. Le nouveau venu attend la décision de son adversaire de commencer le jeu. Ce dernier peut prendre le temps de reprendre son souffle avant de reprendre un jeu. Pour ceci, il marche le long du cercle, et l'autre fait de même. C'est celui qui vient de jouer qui décide de l'opportunité de reprendre le jeu.
Au premier jeu de la Roda les deux capoeiristes font le respect puis se serrent les mains avant de se lancer sur l'ère de jeu en profitant de ce moment pour réaliser quelques figures acrobatiques (Macaco, Au, Chango...). La Roda est cet ensemble d'éléments liés les uns aux autres; ils ne peuvent être séparés.

Les grades : Les grades de Capoeira sont identifiés par la couleur de la corde à la taille du capoeiriste. Les couleurs et leur ordre de graduation diffèrent selon les groupes, puisqu'il n'existe pas de nomenclature officielle en Europe. L'ordre de grade généralement respecté par la plupart des groupes de capoeira et que l'on peut considérer comme reconnu (ci-dessous).
Devenir Maître demande de nombreuses années, outre la maîtrise du jeu, le maître connaît parfaitement les chants, les rythmes, et joue de tous les instruments et doit même apprendre à construire son Berimbau.

Blanche Jaune Orange Vert
vert
Bleue

Marron  (Contre Maître)

Rouge (Maître)  
 


ÉCHAUFFEMENT ET TECHNIQUE

Il existe une technique de la Capoeira, support indispensable à une bonne préparation physique pour la souplesse, la vigueur, l’agilité, l’équilibre,  l’endurance et le rythme du corps.

Technique des mouvements

Mouvement des animaux (macaques, félins, reptiles).Mouvements et déplacements au sol.Mouvements et déplacements à mi - hauteur.Mouvements et déplacements à partir de sauts et d’acrobatie.

La "ginga ", mouvement de base.

La " ginga " permet le déplacement dans l’espace en rythme et de façon continue. C’est à partir de la " ginga " que se font les sauts, les coups et les autres mouvements.

L’équilibre

Équilibre statiqueÉquilibre dans le mouvement.La récupération de l’équilibre à partir du déséquilibre.

La malice et la " mandiga ".

Ce sont les artifices, les stratégies, les "combines " imaginés pendant le jeu pour distraire le partenaire et e conduire où l’on veut. C’est ici que se développe toute la théâtralité du jeu, que se construit le vocabulaire gestuel de chacun.

La musique et le chant

Initiation aux instrumentsTravail sur le rythme et les chœursL’échauffement corporel sera soutenu par les rythmes des deux percussions principales de la Capoeira : le bérimbau et le pandeiro.

DIALOGUE CORPOREL ET IMPROVISATION
Entrer dans la " roda "
C’est entrer dans le dialogue, savoir se positionner dans l’espace et d’être parfaitement à l’écoute de son partenaire.
L’improvisation.
Il y a improvisation en Capoeira parce que le jeu est une situation toujours nouvelle et toujours unique :  On est amené à donner des réponses motrices toujours variables et adaptées.
Le dialogue.
Exploitation de tous les dialogues possibles par le biais d’exercices ou sans intervention rationnelle.


Exemples d’exercices :
Dialogue avec une seule partie du corps. Le côté gauche ou le côté droit, la tête ou le thorax, les bras ou les jambes.
Dialogues lents ou rapides, ou niveau du sol ou en hauteur en fonction de la musique et du partenaire.
La théâtralité du dialogue, avec l’utilisation des sentiments et de l’émotion qu’inspire le jeu : rage, humour, sérénité, honte, excitation, séduction...
L’application de la malice et de la "mandiga ".
Suassuna and Marcelo (Caveirinha)
LA RODA
Application du rituel de la Capoeira chaque jour dans toute sa tradition,
c’est-à-dire : JOUER.

Les Rythmes

rythmes

     

Il existe beaucoup de rythmes différents, qui sont autant de types de jeux. Certains appellent à faire tomber, d'autres à jouer au sol, d'autres à faire beaucoup de mouvements spectaculaires, etc... On utilise couramment surtout les six premiers rythmes de la liste suivante, les autres appartiennent au folklore traditionnel. Il faut préciser que les rythmes de la capoeira ne sont pas uniformisés et portent des noms différents selon les écoles, les styles et les époques...



 

Icône Notes:
DAN - cabaça non posée (sur le ventre) + pierre non posée (sur le fil)
DIN   -
cabaça  non posée + pierre posée
DANº-
pierre non posée + cabaça posée
   +     -
chiados (tich): pierre posée légèrement sur le fil pour obtenir un grésillement
  ++    -
double chiados (tich-tich): idem
   &     -
Taper dans le fil de fer puis poser la pierre + cabaça posée
   &º   -
Taper dans le fil de fer avec la pierre posée, puis l'enlever + cabaça posée

  
ANGOLA (ouverture de roda, ladaïnhas, jeu au sol)
++ DAN DIN
SAO BENTO PEQUENO (jeu rapide, esthétique et spectaculaire)
++ DIN DAN
São Bento Pequeno (Hino)
DAN DAN DAN DAN DAN DAN DAN DAN  + DIN DIN DIN DIN DIN DIN DIN DAN DIN DAN + DAN +DAN +DAN DIN DAN DIN + DIN DIN DIN DIN + DIN DAN DIN DAN
SAO BENTO GRANDE (jeu plus combatif, où l'on cherche à faire tomber)
++ DIN DAN DAN
SAO BENTO GRADE DE REGIONAL DE BIMBA (jeu plus combatif)
+ DAN + DIN + DAN DAN DIN
BENGUELA  (rappel au calme en "réginal"...)

+ DAN DIN
Banguela Dobrada
+ DAN DIN DI

IUNA (jeu de gradés ou enterrement, durant lequel on ne frappe pas dans les mains et on ne chante pas)
Iúna Macho
DAN &º DAN &º DAN &º DAN &º DAN ++ DAN DANº DANº &º DAN
<Iúna Fêmea
DAN DAN  DAN DAN DAN & DAN & DAN ++ DANº DANº &º DAN
SANTA MARIA (enterrement)
 
AMAZONAS (jeu de règlement de compte à la machette)
DAN ++ DAN DIN ++ DANº DAN DAN  DIN ++ DANº DAN DAN DIN ++ DANº DANº ++ DAN DIN
IDALINHA  (jeu de règlement de compte au rasoir
+ DAN DAN  DIN DAN DAN + DIN + DAN DAN DAN DIN DAN DIN DAN + DIN
PONHE A LARANJA NO CHAO E TICO TICO  (jeu de spectacle de rues où l'on se dispute un billet posé par terre que l'on doit attraper avec les dents)
 
SAO BENTO GRANDE DE REGIONAL DA RUA  (jeu combatif dans la rue)
 
SAMANGO (rythme de bienvenue à un maître en visite, jeu à cloche-pied)
  
CAVALERIA (rythme pour avertir la venue de la police...)
+ DAN + DAN + DAN DIN DAN
AVISO (rythme pour avertir du début de ronde)
   
SAMBA DE RODA (invitation d'une jeune fille à danser la samba, ou bien à faire tomber un danseur pour lui dérober sa cavalière...)
   
SAMBA DE ANGOLA (?)
  
SAMBA DA BAIANA  (?)
  
MIUDINHO (?)
  
MACULELE  (!)
 
IE! C'est le cri annonciateur du début et de la fin de la roda que pousse le leader de la ronde.



Les instruments

       

 

LE BERIMBAU


Le BERIMBAU, est un symbole de la capoeira. Il servait à l'origine à avertir ces combattants des arrivées inopportunes. Constitué d'un arc de bois (biriba) et d'une calebasse, on joue avec une baguette et une pierre (ou pièce de métal), avec  laquelle on produit les différents sons qui forment les rythmes., Il accompagne au son des vibrations de sa corde d'acier les combattants de Capoeira dans le rythme de leurs mouvements. Les combattants réunis en cercle chantent et claquent des mains dans ce même rythme.

L'ATABAQUE
L'ATABAQUE est un long tambour à peau, qui est comme l'agogô, un instrument du Candomblé ( Macumba ou Vaudou Brésilien...)Il apporte le son de basse dans l'orchestre.






 

LE PANDEIRO
C'est un petit tambour sur cadre recouvert d'une peau fine. De petites cymbalettes sont disposées sur le bord de l'instrument. On le tient d'une main et on réalise avec l'autre, différentes notes en fonction des positions de la main. Les claquements alternent aux notes toniques et un mouvement de poignet, dans lequel on utilise beaucoup les doigts, qui permettent de jouer une rythmique très spécifique du pandeiro qui soutient le rythme.




L'AGOGO
L'AGOGO est une double cloche que l'on utilise traditionnellement dans beaucoup de styles de percussions (africains, afro-cubains et afro-brésilien...). Cet instrument est surtout un élément indissociable des cultes Vaudou, qui ont traversé l'océan atlantique avec les esclaves.


Maculelê, la danse des bâtons 

Le Maculelê était commun aux fêtes de Nossa Senhora da Purificaçao ( 2 février )

On connaît pas vraiment l'origine du maculelê, les gens affirment qu'il vient d'Afrique avec les esclaves envoyés au Brésil et qu il a été mélangé avec la culture des indigènes Brésiliens. Pour se protéger des coups de fouet les nègres ce défendaient avec des bouts de bois et des machettes, en esquivant avec le corps comme une danse . 


Avec le temps et la mort des personnes qui pratiquaient le Maculelê, cette danse a été oublié durant beaucoup d'années dans les fêtes de Santo Amaro. C'est en 1943, que Paulinio Aluisio de Andrade, connu comme "Popo do Maculelê"qui a réuni des gens de sa famille et des amis pour leur apprendre la danse du Maculelê. C'est comme ça qu'il a formé un club, connu sous le nom de "Conjunto de Maculelê de Santo Amaro". 


Les années 60, beaucoup d'élèves de Bimba apprirent la danse du Maculelê et ont aidé à le faire connaître partout au Brésil. Aujourd'hui, le Maculelê est incorporé a la capoeira. 


Presque dans tous les baptêmes on peut apprécier les représentations de Maculelê . Parfois hommes et femmes avec les corps peints, et quelquefois avec des machettes, et même des gens qui crachent du feu .


Maculelê Maculalá

Obê obê Obá obá

Eu sou batuqueiro de Aruanda

Eu vim batucar nesse lugar

Eu salvo esse povo de Bahia

Peço licensa pra dançar

Eu trago a espada do guerreiro

e a branca bandeira de Oxalá

No peito a estrela radiate

e o grito de paz dos Orixas


Les mouvements de base

 




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