LA CHANDELEUR DANS LE 18 EME ET A PARIS

Publié le par LEPIC ABBESSES

Chandeleur : où manger des crêpes à Paris ?
crédits : Flickr/ ruocaled

A la maison ou chez les commerçants, des crèches aux maisons de retraite, chocolatées ou dentelles ... les Parisiens raffolent des crêpes. C'est à ce petit joyau de la gastronomie française que la chandeleur rend un hommage chaque 2 février, en inagurant la période de Carnaval. Si vous n'avez pas le temps de vous mettre aux fourneaux, paris.fr vous dit où déguster les meilleures crêpes de Paris.

Un mot sur la tradition

La Chandeleur marque l'ouverture de la période de Carnaval. Elle trouve son origine dans les  traditions païennes et les religions juive et chrétienne. C'est un signe de renaissance et une promesse d'avenir. La crêpe est censée exorciser la misère et le dénuement. Elle évoque le disque solaire, ainsi que les offrandes alimentaires.


La tradition veut qu'on conserve la première crêpe qui sera, tout au long de l'année, jusqu'à la Chandeleur suivante, garante de la prospérité. Cette crêpe que l'on ne mange pas est la survivance du rite de l'offrande. On mettait parfois un "louis d'or" à l'intérieur. La coutume  consistant a faire sauter une crêpe avec une pièce de monnaie dans la main pour s'assurer une année à l'abri du besoin existe toujours.

Les crêpes

Les crêpes deviennent "tantimolles" en Champagne, "vautes" en Ardennes, "chialades" en Argonne, "chache-creupé" à Metz, "sanciaux" en Limousin ou "crespets" en Béarn...

Il existe toute une symbolique liée à la confection des crêpes. On fait parfois sauter les crêpes de la main droite en tenant une pièce de monnaie dans l'autre pour appeler la prospérité : il s'agit de faire en sorte que la crêpe atterrisse correctement dans la poêle. En milieu rural, on dit aussi que la première crêpe confectionnée doit être gardée dans une armoire pour appeler l'abondance aux récoltes suivantes.

On affirme que lorsqu'il s'agit du sommet d'une armoire, la crêpe ne moisit pas et éloigne la misère. A la Chandeleur, on allume parfois toutes les bougies de la maison. Dans certains foyers, la tradition chrétienne impose de ne ranger la crèche de Noël qu'à partir de la Chandeleur, qui est la dernière fête du cycle de Noël.

Des recettes
Une fournée de recettes de crêpes pour la chandeleur sur: » www.marmiton.org

Quelle que soit la région, elles sont le plus souvent accompagnées de cidre brut, doux où bouché selon les goûts.

"Le monde entier nous envie nos crêpes"

A l'occasion de la Chandeleur, le chef cuisinier Yves Candeborde a reçu le figaro à l'Avant-Comptoir, où sont préparées en moyenne 200 crêpes par jour : "Le monde entier nous envie nos crêpes".

 

Les meilleures crêpes de Paris
Pour vous guider Le Figaro a sélectionné  les meilleures crêperies parisiennes .

 

 

 

 

Fêtez la Chandeleur !

Les crêpes Suzette de l'hotel Edouard VII (IIe) - (Crédits : Bessé Signature)
Les crêpes Suzette de l'hotel Edouard VII (IIe) - (Crédits : Bessé Signature)

Mardi 2 février 2010, c'est la Chandeleur ! Fête d'origine religieuse chrétienne mais aussi païenne (la fête des chandelles), la Chandeleur est surtout connue pour être le jour des crêpes ! Notre conseil : plutôt que de vous mettre aux fourneaux pour préparer la pâte à crêpes, allez les déguster là où elle sont les plus authentiques, dans les crêperies ! Pour vous guider, voici notre sélection des meilleures crêperies parisiennes. N'oubliez pas de mettre ces adresses de côté pour Mardi gras, le 16 février !

 

Notre TOP 10 des crêperies parisiennes

 

La galette complète de Breizh Café.
La galette complète de Breizh Café.

Comment choisir parmi la centaine de crêperies de la capitale, en étant sûr de tomber sur une pâte croustillante sur les bords et moelleuse à l'intérieur ? Pour vous guider, notre rédaction en a testé une vingtaine l'année dernière sur un grand classique, la galette complète. Voici nos dix crêperies préférées :

1/ Breizh Café (IIIe) : au coeur du Marais bobo, la crêperie bio la plus tendance de Paris, où l'on déguste « la crêpe autrement », avec un remarquable choix de cidres.

2/ Ty Breiz (XVe) : nichée dans le quartier historique de la Bretagne à Paris, une crêperie authentique, certifiée par le Comité de tourisme de Bretagne !

3 ex-aequo/ Crêperie des Canettes (VIe) et Crêperie Bretonne Fleurie de l'Épouse du Marin (XIe)

5 ex-aequo/ Crêperie Suzette (IVe) et Crêperie du Comptoir (VIe)

7 ex-aequo/ Imogène (XIe) et Le Pot O' Lait (Ve)

9 ex-aequo/ Ty Bernic (IIe) et Crêpe Dentelle (IIe)

» Voir le détail de notre palmarès des galettes complètes

 

Les petites dernières

Parmi les crêperies récemment écloses à Paris, notre préférée est West Country Girl, le petit «bar à crêpes & huîtres rock» de Sophie Le Floch, situé passage Saint-Ambroise (XIe), qui sert des crêpes simples et savoureuses. Parfait pour une sortie avec les enfants !

Si vous êtes dans le quartier : Cap Breton (IXe), petite soeur d'un classique de la crêperie à Paris (le Cap Breton de la rue Monsigny), est une cantine bobo qui propose des recettes plus ou moins réussies !

 

Une Suzette à l'Edouard VII

Les 2, 3 et 4 février, l'hôtel Edouard 7 se met à l'heure de la Crêpe Suzette, en hommage à Edouard VII, qui est à l'origine de sa création... fortuite ! Car savez-vous comment est née la crêpe Suzette ?

Il était une fois en 1896 un disciple du grand Escoffier, Henri Charpentier qui travaillait au Café de Paris, à Monte-Carlo, lorsque le prince de Galles, futur Édouard VII, pénétra dans l'établissement accompagné d'une ravissante jeune femme. Le prince souhaitait manger des crêpes que Charpentier arrosa de Cognac mais suite à un geste malheureux, il y mit le feu… Le prince de Galles trouva la préparation particulièrement appétissante et le spectacle du cognac qui flambe un fort joli spectacle. Comme il demandait plus d'explications sur cette nouveauté, le jeune Charpentier lui demanda l'autorisation de baptiser ses crêpes de son nom, mais le prince, en galant homme qu'il était, préféra qu'il leur soit donné le nom de « Suzette » en hommage à la personne qui l'accompagnait.

Dégustation du 2 au 4 février, de 16h à 18h (prix 3,50 euros).Hôtel Edouard 7 - 39, avenue de l'Opéra (IIe). Tél :01 42 61 56 90 www.edouard7hotel.com

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article