NOUVELLES DE MONTMARTRE

Publié le par LEPIC ABBESSES

Il n’est pas mort, le MaMA… à Montmartre


mama-festival-montmartre2010Avec un très beau succès pendant deux jours, 20 conférences, 60 concerts et 3 000 visiteurs venus du monde entier, avec tous ses professionnels de haut niveau réunis pour débattre de l’avenir de la création musicale, avec ses centaines d’artistes qui se sont succédé sur nos plus grandes scènes comme dans nos bars…  enfin, avec ses milliers de spectateurs qui ont déambulé deux soirs de suite de l’Élysée-Montmartre, à la Cigale, du Divan du Monde aux Trois-Baudets, du Bus Palladium à la Boule Noire, sans oublier les concerts gratuits dans nos bistrots devant lesquels une foule compacte avait envahi les trottoirs : La Midinette, Chez Camille, Chez Julien, La Remise, le Prohibido, le Tagada Bar, Aux Noctambules…

Deux soirées à couper le souffle, au sens propre comme au figuré : le chaland courait d’une salle à l’autre, l’oreille aux aguets ou regrettant d’avoir oublié ses boules “qui est-ce…”. Et puis des divines surprises comme cette Majdo à La Remise, ou ce Chapelier fou qui a stupéfié le public des Trois-Baudets seul avec son ordi, son clavier, son merveilleux violon et sa guitare, avec sa parfaite maîtrise d’homme orchestre, ses réminiscences de Pierre Henri et de Jean-Sébastien Bach réunis… de la musique avant toute chose et quelle musique, sensuelle, troublante, entre le rêve et les larmes.

Quel bonheur ! Surtout après une innommable Alice Lewis assénant aux auditeurs son incroyable prétention d’intellectuelle qui a tout faux – ce qui est particulièrement gênant pour une prétendue chanteuse.

Quelques sifflets aidant, cela me rappelait les radios-crochets de mon enfance !

À La Cigale, les Américains Solillaquists of Sound ont déchaîné à juste titre leur auditoire, et Beat Assailant a dynamité les codes du hip hop – comme aime à dire le prophète MaMA !

Il est difficile de reprocher à des Belges de chanter en anglais, puisque bientôt ils n’auront peut-être plus le droit de s’exprimer en flamand ou en français… Donc, Vismets déménage fort avec son huit pistes, sa boîte à rythmes, sa guitare et sa basse : c’est du genre brutal, mais ça mérite qu’on tienne le choc dans ce Bus Palladium qui n’a quasiment pas changé depuis quarante ans – sauf qu’on y fait encore plus de bruit.

Pour trouver un groupe qui ne cache pas la médiocrité de ses textes avec une capote anglaise, il suffit d’écouter le groupe canadien Karkwa : il nous apporte fraîcheur et spontanéité. Bref, c’est rafraîchissant, et on comprend leurs textes, réellement de qualité ! C’était au Divan du Monde.

Voilà, je peux dire « J’y étais », et c’est bien sûr sans regret aucun. Le plaisir de découvrir est un plaisir si rare… Puisse ce plaisir – pas toujours tendre à l’oreille par les deux temps qui courent – se pérenniser en notre Bas-Montmartre pour montrer à quel point nous savons hausser le ton…

 

 

 

 

Les Fabuleuses Comptines de Prune Lichtlé


prune-lichtle-fabuleuses-comptinesPrune est en ce moment à l’affiche des Fabuleuses Comptines à l’Atelier Théâtre de Montmartre. Nous l’avons rencontrée pour qu’elle nous parle de cette pièce qu’elle a écrite et mise en scène.

Nicolas Jammes - Après le film Mumu et la pièce Les Monstres de Roland Dubillard en début d’année, tu reviens à l’affiche avec Les Fabuleuses Comptines. Pourrais-tu nous en dire plus ?

Prune Lichtlé - Les Fabuleuses Comptines sont une opérette enfantine, dans laquelle je décris le quotidien des enfants d’aujourd’hui, en m’appuyant sur les personnages légendaires d’une fable et d’un conte connus. Les petits humains apprennent à s’habiller, à manger, à jouer et à lire seuls, pour acquérir une indépendance. Ils apprennent aussi à s’adresser aux autres, à partager, à se démarquer. Cécile Conte, ma partenaire de création, s’est chargée de mettre en mouvement ces histoires, d’articuler le texte dans des jeux de jambes, des courses et des sauts qui rappellent la joie et la fraîcheur des enfants.

N.J. - Quels sont la fable et le conte dont tu t’es inspirée ?

P.L. - Pour la fable, La Cigale et la Fourmi de Jean de la Fontaine, et pour le conte, Le Petit Chaperon rouge de Charles Perrault.

N.J. - Cette pièce a reçu une bonne critique. Ça doit te faire plaisir.

P.L. -Les journalistes qui sont venus ont été surpris par la modernité de mes adaptations. Ils trouvent le décor minimaliste poétique, et les costumes recherchés. Une journaliste du Figaro a aussi trouvé qu’on avait réussi à dépasser le thème de la fable et que les enfants participaient avec enthousiasme au déroulement de la pièce, que c’était très ludique et pédagogique. À sa grande surprise, les adultes partageaient l’euphorie des enfants.

N.J. - La pièce se joue jusqu’au 4 janvier. Que prévois-tu ensuite, en 2011 ?

P.L. - Je vais continuer à écrire des duos destinés aux enfants, tirés de fables. Je compte aussi remonter Les Monstres pour une tournée qui devrait nous emmener en Bretagne notamment, et peut-être à l’étranger. Enfin, je prévois de terminer l’écriture d’un spectacle seule en scène, qui s’appuie sur un montage d’interviews de Françoise Sagan. Évidemment, ce spectacle-là sera plutôt pour les adultes.

N.J. - Où peut-on te croiser à Montmartre ?

P.L. - J’ai mes petites habitudes, mais je laisse aussi place à l’improvisation. Par exemple, je peux prendre mon petit café à la Midinette le matin et une heure plus tard me retrouver à chercher des rideaux au marché Saint-Pierre pour aider une amie que j’ai croisée par hasard. En sortant de l’Atelier Théâtre de Montmartre samedi dernier, je me suis retrouvée dans une soirée spectacle à La Pomponnette dix minutes après, sans l’avoir prévu…

Propos recueillis par Nicolas Jammes

Les Fabuleuses Comptines, de Prune Lichtlé,

L’Atelier Théâtre de Montmartre : 7, rue Coustou, 75018 Paris.

Tél. : 01 46 06 53 20. 24

 

 

 

 

Magazine n°29


Magazine n°29 - couverture

Sorti fin novembre 2010, vous trouverez au sommaire de ce numéro :

André Roussard… vu par le citoyen Jeff

Jeannette, t’es chouette !

Les voies cyclables et… le bon sens

« À Montmartre le soir… », chantait Bruant !

Aux Noctambules

Le Grand Hôtel de Clermont 

Place Blanche, c’est tous les jours dimanche

Jean-Louis Grangé, « Montmartrochef »

Vendanges de Montmartre

Il n’est pas mort, le MaMA… à Montmartre

La Goutte d’Or, Bon à savoir

 

 

 

Nos partenaires sur le n°29

 

 

 

 

Reportage sur le vide-grenier de la rue Caulaincourt


reportage-c-est-notre-affaire-francetv-oct10Le vide-grenier que nous organisons rue Caulaincourt était à l’honneur en octobre 2010. Delphine Coutin, journaliste pour France 5, a suivi Fabienne, une exposante montmartroise dont le stand était sur la place Constantin Pecqueur.  De son installation tôt le matin jusqu’au bilan en fin de journée, découvrez comment Fabienne a profité de cet événement en famille.  

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Vous remarquerez la présence de Michel à la fin de la vidéo !

Un grand merci à Delphine Coutin et à son caméraman pour ce reportage. Vous pouvez le retrouver en intégralité sur le site de France 5.

 

 

 

 

22 & 23 janvier 2011 – fête de la Saint-Vincent


Fête de la Saint-Vincent 2011Erquy, sa côte d’Armor et ses coquilles Saint-Jacques seront de retour pour la prochaine fête de la Saint-Vincent à Montmartre, les 22 et 23 janvier 2011 : la place des Abbesses accueillera criée, cirés, binious, bombardes… et maquereaux.  

Sans oublier la Commanderie du Clos Montmartre et ses pompes, sa messe de Saint-Vincent à Saint-Pierre de Montmartre et son défilé des confréries de la place Blanche à la place du Tertre avec, bien sûr, la participation active de Montmartre à la une. Voilà une belle et bonne fête en perspective à Montmartre !

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