NOUVELLES DU 18EME
du bal des pompiers dans le 18e
par Philippe Bordier
Une ambiance de feu. Une foule évaluée entre 5000 et 6000 personnes au fil de la nuit : le bal des pompiers du 18e arrondissement de Paris a connu un vrai succès populaire, dans la nuit du 13 au 14 juillet 2009. Diaporama.
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- L’Echos Râleur, devant le métro Jules Joffrin.
La soirée avait débuté devant la mairie du 18e, place Jules Joffrin, dès 20h30. À la sortie du métro, la rock’n chorale des Echos Râleurs avait donné le ton en interprétant des reprises sur vitaminées de standards musicaux. De l’autre côté de la rue Ordener, contre l’entrée de la mairie, un atelier maquillage préparait les petits et les grands au défilé qui n’allait pas tarder à s’ébranler pour rallier la caserne des pompiers de Montmartre, rue Carpeaux.
Dès 21h30, le cortège s’ébranlait dans une ambiance saucisse merguez. Le petit train de Montmartre précédait la foule. Plusieurs centaines de personnes marchaient, au rythme infernal des tambours de Moleque de Rua, une formation brésilienne de Sao Paulo. Une demi-heure plus tard, la troupe ralliait la caserne des pompiers sous les applaudissements des passants et des riverains penchés à leurs fenêtres.
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- Plusieurs centaines de personnes ont rallié la caserne des pompiers en défilant dans les rues du 18e.
Pour pénétrer dans l’enceinte de la caserne, il fallait prendre son mal en patience : une longue file d’attente s’étirait en effet sur plusieurs centaines de mètres. À l’intérieur, la température montait progressivement. Le bal battait déjà son plein, conduit par une formation musicale qui égrenait sans sourciller les incontournables tubes musicaux des vingt dernières années. Un hommage particulier était même réservé à Michael Jackson sous les vivats de la foule.
La caserne Montmartre, où est née le bal des pompiers en 1937, n’avait pas été à pareille fête depuis trois ans, en raison de travaux de rénovation. Les hommes du feu se sont donc défoulés, à l’unisson des habitants du quartier, ravis de renouer enfin avec une tradition à laquelle ils tiennent par-dessus tout.
Lire aussi sur le site : Plein feu sur les pompiers de Montmartre
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