RESTAURANTS DE MONTMARTRE
| La Bonne Franquette C'est au coeur du vieux Montmartre, que vous trouverez cette maison vieille de plus de quatre siècles et qui était encore au siècle dernier le lieu de rendez-vous d es artistes : Pissarro, Sisley, Cézanne, Toulouse-Lautrec, Renoir, Monet, Zola et Vincent Van Gogh…
Cette devise inscrite à l’entrée du restaurant évoque notre philosophie.
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Salades
Salade Bonne Franquette aux crevettes
Salade verte
Salade de roquefort aux airelles et aux noix
Salade de tomates
Mesclun aux anchois de la Maison
Desclaux à Collioure
Salade gourmande au foie gras de canard
Entrées
Assiette comme à lyon
Demi douzaine d’escargots de bourgogne
Soupe à l’oignon gratinée
Rillettes aux deux saumons sur salade
Rillettes de sardines façon grand-mère de
La Perle des Dieux
Tarte épinards au chèvre, mesclun à l’huile d’olive
Pâtes et Assiette Végétarienne
Tagliatelles aux petits légumes sautés
Assiette végétarienne
Viandes
Bœuf bourguignon, carottes au miel
Pavé de rumsteak au poivre vert
Andouillette 5 A de Duval
Emincé de volaille à la marocaine
Cuisse de canard rôtie à l’orange confite
Pavé de rumsteak grillé
Confit de canard
Boudin noir aux piments d'espelette de Christian Parra
Souris d'agneau braisée à l'anis, fenouil fondant
Tripes viroises à la mode de Caen de M. Ruault
Pied de porc Jamet fourré au foie gras
Poissons
Pavé de saumon, polenta crémeuse et dés de courgettes
Dos de cabillaud, écrasé de pommes de terre à l’huile
d’olive et aux herbes
Desserts
Brie de Meaux
Assiette de fromages
Fromage blanc aux griottines
Nougat glacé au coulis de framboises
Génoise au chocolat amer, crème anglaise
Miroir cassis au coulis de framboises
Tartelette fine aux pommes
Mousse glacée à la noix de coco
Pruneaux d'Agen au vin rouge
Glaces
L'artisan Glacier de Paris
Caramel beurre salé
Chocolat guanaja
Citron vert vodka
Fraise menthe poivrée
Vanille bourbon
Mangue
Suggestions selon la saison
Soupe de poisson de la Belle IloiseTerrine de foie gras au chutney de figues
Tournedos aux champignons des bois
Fricassée de cèpes en persillad
La Gazette de la Bonne Franquette Pour les amateurs d’histoire, ci-dessous une petite histoire de la Bonne Franquette et de Montmartre écrite par Bernard Salmon, Poète des Mers, Maire-adjoint et attaché culturel de la Commune Libre du Vieux Montmartre. La Bonne Franquette, petite histoire d’une grande maison La plus ancienne rue du village de Montmartre, au XVe siècle, était la rue Traînée, baptisée ainsi en 1468 et devenue, depuis1868, notre rue Norvins. Elle commençait à l’église St Pierre et se terminait à notre actuelle place Jean Baptiste Clément. La rue St Rustique n’existait pas, contrairement à ce qu’indique une pancarte installée à son entrée. Ce n’était alors qu’un sentier qui, en 1516, devint la rue Notre-Dame. Le nom de St Rustique ne lui fut attribué qu’en 1867. C’est au XVIe siècle vraisemblablement que les premières maisons s’édifièrent sur le côté nord de ce sentier qui, à l’origine, desservait uniquement les jardins des maisons bordant la rue Traînée. Revenons au XVe siècle, le village de Montmartre était à peu près ce qu’est le vieux Montmartre d’aujourd’hui. Sur notre actuelle place du Tertre s’élevaient deux hôtels et quelques moulins déployaient leurs ailes à l’ouest et au sud, la plaine de Clignancourt possédait de grands champs de blé et les pentes de la Butte étaient plantées de vignes et l’on disait alors : | |
Francisque POULBOT (1879-1946), publie son premier dessin dans la revue Le Pêle-Mêle en 1895 et crée le fameux "poulbot" de Montmartre, en observant les enfants de la butte parisienne. |
En 1902, Montmartre est une terre rude, de nombreux enfants y vivent dans des conditions précaires.
Touchés par la détresse de ces enfants, POULBOT, ouvre un dispensaire en 1920 pour leur venir en aide.
En 1921, la République de Montmartre est créée afin de trouver les subsides nécessaires au bon fonctionnement de ce dispensaire.
Handicapé par la maladie, POULBOT demande en 1933 à son ami Lucien PINOTEAU de prendre sa succession et lui confie son œuvre.
Celle-ci prendra le nom d’Association des P’tits Poulbots en 1939.
Pendant la guerre elle prend un essor considérable : distribution de vêtements, de vivres, de charbon. Elle envoie les enfants en vacances et fait la distribution de jouets. Elle est secondée par les restaurateurs de la Butte qui, depuis cette époque, prennent des enfants à déjeuner.
Les P’tits Poulbots, habillés en costume d’infanterie de 1813, font parti aujourd’hui du folklore.
Poulbot avait fondé « l’Association fraternelle des joueurs de billard en bois ».
Ce jeu consistait à pousser un palet à l’aide d’une queue de billard pour renverser un bouchon sur lequel on empilait des sous, le sou valait cinq centimes, constituant les enjeux. Le palet devait disparaître dans un trou appelé la « Chaudière » mais, parce que l’on considérait que le gain au jeu était immoral, c’était toujours au vainqueur de payer la tournée générale.
C’est alors que l’établissement fut baptisé
« Le Franc-Buveur», tout un programme pour les nombreux ivrognes de la Butte qui venaient s’y désaltérer sous les tonnelles ou jouer au billard dans les jardins.
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Enfin, « La Bonne Franquette », idéalement située sur le chemin menant du « Lapin Agile » au « Vieux Châlet » où la brave Adèle, patronne de l’époque, oubliait de faire payer ses clients désargentés.
L’auberge fut fréquentée par les bohèmes ayant attrapé soif dans l’escalade de la rue des Saules, et l’on pouvait y rencontrer, entre autres, Pablo Picasso et son ami le poète Max Jacob, les écrivains Roland Dorgelès, Francis Carco et André Salmon, ou bien encore Sisley, Cézanne, Toulouse-Lautrec, Renoir, Monet, Zola...
Un jardin historique ! Vincent Van Gogh, qui habitait avec son frère Théo rue Lepic, y a peint en 1886 son célèbre tableau "La Guinguette", exposé au musée du Louvre.
La Bonne Franquette est une maison vieille de plus de quatre siècles.
Elle est érigée à l'angle de la rue des Saules, menant à la vigne de Montmartre, de la rue Norvins, plus ancienne rue de Montmartre, et de la rue Saint Rustique, ancienne grand'rue du village de Montmartre et rue la plus haute de Paris.
Au siècle dernier, cette auberge s’appelait
« Aux Billards en Bois » et portait cette curieuse enseigne :« Olivier et Pieds de Mouton» ce qui désignait les propriétaires de l’établissement.