THEATRE DU 18 EME

Publié le par LEPIC ABBESSES

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Lundi 31 août: rencontre - débat autour de la pièce Troisième rêve à gauche

Dimanche 6 septembre: Rencontre - débat autour de la pièce Les hommes ne veulent plus mourir

Auteurs, metteurs en scène et comédiens seront là pour répondre à vos questions et partager un moment convivial autour d'un apéro.

En réservant par retour de mail, bénéficiez d'un tarif préférentiel à 10€!

La Manufacture des Abbesses

7 rue Véron, 75018 Paris - 01 42 33 42 03 - contact






A L'AFFICHE

Les Hommes ne veulent plus mourir

LES HOMMES NE VEULENT PLUS MOURIR les jeudis, vendredis, samedis et dimanches à 19 heures.

Du 3 septembre au 1er novembre 2009

De Juliette Speranza, mise en scène Hélène Darche.

Avec Hélène Darche et Christophe Allwright

Pour survivre au drame qui a frappé son enfant, Louise décide de se construire un monde qui échappe à toute réalité, sociale ou morale.

Elle est accompagnée dans sa dérive par un médecin. Qui va d’abord tenter de l’en sortir, puis va s’y installer peu à peu, boire un verre, deux… au gré de sa propre déshérence.

La folie de l’une agit comme un révélateur sur la fragilité de l’autre.

Au bout du voyage, ils auront trouvé un système de survie qui les sauve, en même temps qu’il les engloutit…

« Les comédiens nous offre un moment rare de théâtre et prouve une fois de plus que de toute douleur peut naître quelque bonheur.» Rue du théâtre

« La mise en scène dépouillée concentre à l'extrême la charge émotive du texte, en laissant la folie et l'angoisse s'emparer du plateau. (…) La démence nous est ainsi rendue palpable, avec la violence qui seule peut rendre compte de sa réalité à la fois terrifiante et fascinante » Les Trois Coups

« La pièce de Juliette Speranza révèle au public une auteure prodige (21 ans) et géniale. » La Marseillaise




Tout jeune auteur de 23 ans, Juliette Speranza écrit depuis toujours et a arrêté la scène en 2007 pour se consacrer entièrement à l'écriture.

L'étonnante maturité de son écriture a déjà séduit plusieurs metteurs en scène.

Le jeune auteur compte à son actif, outre ses textes poétiques et politiques, sept pièces de théâtre parmi lesquelles "Ce que les gens pensent de nous", mise en scène par Hugues Chabalier en 2006, et "Château Refoy de Cossard", mise en espace par Catherine Dasté en 2007.

Son écriture se caractérise par la place qu’elle consacre à la réflexion philosophique, anthropologique et politique, et par l’harmonie qui s’opère entre un réalisme acerbe et un surréalisme lyrique dans chacun de ses textes.


En 2003, alors qu'elle a 17 ans, elle écrit la première version de "Les hommes ne veulent plus mourir", qui sera commandée par la Compagnie Théâtrale Guyanaise en 2007.

Ce travail donnera naissance à la seconde version de la pièce, mise en scène par Hélène Darche, achevée lors des tournées en Guyane en novembre 2007.

"Les hommes ne veulent plus mourir" est édité aux éditions Christophe Chomant, 2008


Elle poursuit des études de philosophie à Dijon.


Louise danse entre le rêve, le refus et l’effondrement. Pour elle, mentir aux autres, mentir à elle-même, c’est son droit puisque ce qu’elle vit ne relève plus de l’humanité…

La mort, le danger, sont écartés de nos conversations, de notre éducation et de notre quotidien. Il n’y a pas que le temps qui nous soit dissimulé, il y a aussi notre faillibilité. Toutes nos faiblesses sont tues comme si l’on pouvait remédier à tout.

Socrate, Nietzsche, Freud, et tant d’autres l’ont déjà écrit : en maquillant notre condition absurde et tragique de cette façon, nous n’obtiendrons jamais aucune forme de paix intérieure.

Nous refusons de nous prévenir nous-mêmes. Est-il alors étonnant que cette mère, soudain confrontée à une situation pire encore que celle de la mort d’un proche, se réfugie dans la folie ?



Hélène DARCHE

Comédienne formée à l'ENSATT, elle a travaillé sous la direction de René Dupuy, Jean-Pierre Grenier, Sacha Pitoëff, Michel Favory, Geneviève de Kermabon…
Elle aborde la mise en scène en 1988, et fonde la compagnie l'Amour Fou en 1990, puis la Compagnie du Passage en 2005.

Elle effectue en 2000 une résidence de création aux Etats-Unis, au Southern Repertory Theatre à La Nouvelle Orléans (USA), dans le cadre d'un programme d'échange soutenu par les Ministères des Affaires Etrangères et de La Culture.

En 2005, elle met en scène «La Vie rêvée de Fatna» de et par Rachida Khalil et Guy Bedos (Splendid, Olympia, tournée) et «La Traversée» (Casino de Paris) comédie musicale avec le groupe Adama.
Sa dernière création date de février 2009 : «La Petite chronique» d’Anna Magdalena Bach, qu’elle adapte pour 5 comédiennes musiciennes.
Elle est l'auteur de treize adaptations pour le théâtre.
Sa première pièce, «Edith, la fille au père Gassion», est publiée aux Editions Hors Commerce.

Elle a tout récemment interprété le rôle de Marie Soderini dans «Lorenzaccio» de Musset au Trianon à Paris, avec Francis Lalanne.

Les hommes ne veulent plus mourir

Le personnage de la mère (Louise Jacquet) vu par son interprète (Hélène Darche)

Louise est folle
Louise est mère
Louise est perdue
Louise est drôle
Louise est tragique
Louise est un phénoménal cadeau pour une comédienne.
Elle vous conduit à chercher au-delà du langage - perdre les mots, les réinventer. A utiliser ses propres ruptures de compréhension ou de présence au monde. A chaque jour se frotter au plus insupportable et à le supporter. Parce que quand même pour l'instant ça n'arrive qu'aux autres…

Christophe ALLWRIGHT

Héritier de la tribu Copeau-Dasté-Allwright, il fait ses premières armes au Théâtre du Soleil. Il est l’un des membres fondateurs de la Ligue d'Improvisation Française, et participe à la création du Théâtre du Campagnol.

Il joue sa première pièce à 13 ans, «Glomoël et les pommes de terre» sous la direction de sa mère, Catherine Dasté. Vient ensuite «Lettre à mon fils» de Catherine de Seynes dans une mise en scène de Gérard Lorin. Sous la direction de Jean-Claude Penchenat au Campagnol, il joue «David Copperfield», «Le legs», «Le jeu de Daniel», «En revenant de l'expo», «Le ba»l.

Puis il travaille :
Au théâtre avec Patrice Kerbrat, Catherine Dasté, Daniel Benouin, Patrick Collet, Richard Demarcy, Jean-Louis Thamin, Anne Petit, Guilène Ferré... En France mais aussi en Angleterre (Londres, Festival d'Edimbourg en langue anglaise). Pour la télévision, avec Jean-Claude Penchenat, Paul Planchon, Marguerite Sarrault, Emmanuel Fonlladosa, Georges Combet, Dominique Giuliani, Jacques Marguerite, Joyce Bunuel Au cinéma, avec Ettore Scola, Ariane Mnouchkine, Alexandre Métayer, Manuel de Oliveira, Gérard Oury…

En tant qu'auteur, il écrit et produit «Fous alliés» en 1993

«A quel moment la poussière tombe», sa 3ème pièce, reçoit le soutien du Ministère de la Culture (Aide à la création 1999). Avec Hélène Darche qui en est aussi le metteur en scène, il l'interprète au festival d'Avignon et en tournée. La pièce est ensuite reprise à la Nouvelle-Orléans, à Londres, à Stockholm ainsi qu'à Montréal.
«Le Fadet» est présenté en 2005 par les Compagnons de Route en Avignon et en tournée.
Il est aussi l'auteur de pièces radiophoniques pour France Culture.

Les hommes ne veulent plus mourir

Le personnage du médecin (Monsieur Martinez) vu par son interprète (Christophe Allwright)



Monsieur Martinez est médecin.
Monsieur Martinez est fragile.
Sous le cynisme, de pacotille, il cache cette blessure… Quelle blessure?
Celle qu'on ne sait pas nommer. Qui marque certains êtres.
Un divorce et le sens, de la vie?, qui s'échappe…
Monsieur Martinez a une amie, Louise, dont la blessure est bien plus profonde, si profonde qu'elle s'en échappe. Elle reconstruit le monde. Si bien qu'on pourrait dire qu'elle est folle.
Monsieur Martinez aime Antoine, le petit garçon de Louise.
Monsieur Martinez parle à Antoine, il dit des choses qu'il n'a sans doute jamais dites à d'autres.
Monsieur Martinez tente de raisonner cette femme qui s'emmêle dans les mots comme lui dans sa vie.
Et puis, non, il se laisse entrainer, au fil des années qui s'égrènent à l'envers, dans cette folie douce qui flotte autour d'elle, comme une brume. Il y trouve un réconfort, une légèreté, un oubli.
Ces deux naufragés témoignent par ce lien tissé, de cette part d'humanité, ce petit peu qui est tant, et qui les sauve.


Troisième Rêve à Gauche

TROISIÈME RÊVE À GAUCHE du lundi au mercredi à 21 heures et le dimanche à 19h30

DERNIÈRE LE 2 SEPTEMBRE

De Valérie Montag. Mise en scène Sylvain Lemarié.

Avec Carine Montag, Walter Hotton et Alexandre Foin

Tout commence dans ce café miteux où Chloé et Léon se rencontrent pour la première fois. Il est directeur financier pour une entreprise japonaise, elle restaure des livres anciens. Bref ! Tout les sépare.

Seul ce phénomène étrange qui les catapulte dans des rêves communs les réunit. Et les réveils du matin sonnent et nos protagonistes disparaissent, se retrouvent quelques rêves plus tard, re-disparaissent… Ils vont ainsi se découvrir, se confier, se chamailler, se heurter : ils vont sans vouloir l’accepter commencer à s’aimer.

Mais comment franchir alors le pas du rêve à la réalité ? Comment faire pour ne pas avoir peur de tout gâcher ? Comment assumer d’aimer ?

Le coup de pouce viendra de cet étranger mystérieux et muet jusqu’alors. N’était-il là depuis le début que pour leur permettre, au moment opportun, d’oser enfin être simplement heureux ?

« Une rencontre onirique propice à l’évasion (...) Une pièce qui fait plaisir, qui fait du bien.» Artistik Rezo

« Carine Montag et Walter Hotton composent une femme et un homme à la parole vraie : traduisant la sincérité, la fragilité comme la cruauté. Si l'histoire penche vers le conte, leur engagement et l'attachement qu'ils portent à leur personnage amarrent le récit à notre époque, pleine de bruit et de fureur toujours rétive devant la passion et les désirs qui se fichent du déterminisme social, des statistiques et des droits de séjour. TROISIÈME RÊVE À GAUCHE vous parlera de votre vie, de vos choix » Froggy Delights

« Grâce à son parti pris résolument onirique, cette pièce nous offre un moment de douceur à partager.» Visioscène

 

 

 

Troisième rêve à gauche

Valérie Montag

Après une formation de réalisatrice dans une école de cinéma parisienne (le conservatoire libre du cinéma français), Valérie Montag s’est dirigée vers l’écriture théâtrale.
Plusieurs pièces ont vu le jour : « Grenier N5 », « Les FacesCachées », « Troisième rêve à gauche », « Toi ou moi, Camille Claudel », « Terminal », « Et par une nuit jaune souffrée », « Boule de Coton » et « Au rythme du Balancier ». La majorité d’entre elles, ont été jouées ces cinq dernières années. Deux romans se sont immiscés dans cette liste, dont l’un d’eux, « En attendant Ulysse… » a été publié en 2008.

Note de l'Auteur

La rencontre entre Chloé et Léon s’est faite étrangement, à l’époque où les sites de rencontre par internet commençaient à poindre.
Comme la preuve d’un mal être évident chez les laissés pour compte de l’amour, l’ordinateur arrivait comme solution à un premier ou deuxième ou troisième échec. Les trentenaires sentimentaux qui s’y jetaient à tour de bras y cherchaient probablement la même chose que nos deux héros, l’illusion d’un amour sans risques et sans exigences tout à son rythme : une heure par-ci, cinq minutes par-là. Chloé et Léon ont le sentiment d’être seuls, ne savent pas communiquer parce qu’on ne leur a jamais appris, et craignent de ne pouvoir rencontrer l’autre sans se blesser.
A l’époque de la surprotection, de l’individualisme et de l’amour kleenex, la confiance en soi et en l’autre devient une denrée rare. On ne veut plus souffrir et on ne veut pas s’encombrer non plus. On sait qu’on peut se débarrasser vite de l’autre s’il devient gênant et qu’en contrepartie, un siège éjectable nous est également proposé.
J’avais envie de mettre en avant dans cette histoire d’amour moderne, ce qui caractérise aujourd’hui malheureusement notre approche de l’amour et de la rencontre avec l’autre : la méfiance et le besoin de se protéger.
Les héros d’entan guerroyaient pour l’être cher, prenaient au mieux des bleus et des bosses, ils risquaient leur vie pour bâtir un avenir. Nous, nous nous cachons derrière notre pudeur ou notre « pas le temps », parfois derrière nos claviers et nos écrans, bien vissés sur notre fauteuil, protégés et on rêve…
Dans cette époque d’individualistes où tout est si rapide, où personne n’a plus le temps de rien, comment trouver le temps de séduire l’autre ? On ne sait plus l’observer,l’entendre, le voir et le toucher, comment peut-on espérer alors être en retour observé et être aimé ? Qui s’arrêterait près de nous pour panser nos plaies si la vie tournait mal ? Qui s’arrêterait près de nous pour prendre un café et juste parler du temps qu’il fait ?

 

 

 

Troisième rêve à gauche

Sylvain Lemarié

C'est un véritable touche à tout.
En effet, il a participé à de nombreux spectacles de marionnettes, a réglé des combats pour le théâtre et le cinéma, a composé des musiques de spectacle et même créé des affiches.
De plus, il a mis en scène des spectacles aussi variés que « Le médecin malgré lui », « La farce de maître Pathelin », « L’histoire du soldat », « Le malade imaginaire », « Une vie bouleversée », « La Barca », « L’Odyssée », « Récatonpilu », « Nous le sommes tous », « La planète Shakespeare », « La Traviata » et dernièrement « Andersen » au Petit Hébertot.
Comme comédien, il a abordé le théâtre classique avec « L’avare », « Hamlet », « La mégère apprivoisée », « Lucrèce Borgia », « La Locandiera », « Le malade imaginaire », « Le médecin malgré lui », « Othello », « La vie est un songe », « Les caprices de Marianne »… Il a également participé à des créations : « L’an mil », « Barbe verte », « Piège de Méduse », « San Fernando », « Sacrés jeudis »…A la télévision, on a pu le voir dans plusieurs séries : Julie Lescaut, Catherine, La comtesse de Charny, Le Gerfaut, Julien Fontanes, P.J….
C’est un habitué des plateaux de doublage et on a pu l’entendre prêter sa voix à Robbie Coltrane (From Hell), Robert Davi (Profiler), Tom Jones (Mars Attacks), Ben Cross (Lancelot), Wesley Snipes (Drop Zone), Jonathan Frakes (Star Trek)…Il est également coutumier des voix de dessin animé : Martin Mystère, Fullmetal Alchemist, Monster, Billy et Mandy, Yin Yang Yo, Spiderman, Skunk Fu, Astérix…

Note d'intention

"Troisième rêve à gauche", histoire d'amour qui nous entraîne du virtuel au réel, débute dans un café, se poursuit dans un compartiment de chemin de fer et s'achève dans une serre, tout du moins pour la partie onirique. La réalité apparaîtra en épilogue dans le café du début.
Le café, environnement de chaleur et de liquides évoque le magma, le chemin de fer représente les gisements profonds de la terre et la serre nous amène à la surface vers une réalité qui se concrétisera finalement dans le café initial, donc le magma avec ses torrents de feu comparable à un amour naissant. C'est l'histoire de ce périple qu'il convient de faire épanouir.J'aurais pu dire aussi : le café, environnement de chaleur et de liquide, est le symbole d'une vie amniotique, le chemin de fer, celui du voyage vers l'existence et la serre celui d'une dernière poussée vers l'éclosion pour parvenir en fin de compte au café lieu d'accueil pour une vie terrestre qui commence.
J'aurais également pu écrire... mais je suis sûr que vous avez compris
Rassurez-vous, ces analyses ne sont que visions humoristiques, mais qui vont dans le sens de la pièce. C'est exactement ce que la mise en scène et la direction d'acteurs tenteront de mettre en exergue : une histoire touchante habillée d'humour. "Humour" qui est tout de même la plus belle rime "d'amour" !

 

 

Carine Montag

Après des années de danse classique, puis des études de biologie, ainsi que d’économie et de droit, Carine fonce vers le théâtre. Elle se forme, entre autre, à Fact (la Franco-américaine de Cinéma Théâtre), avec notamment Sarah Eigerman, Edwin Gerard ou encore John Strasberg et son analyse organique du scripte. Elle se met alors à écumer les pièces classiques, que ce soit sous la direction de Jacques Ardouin, Jean-Jacques Dulon, Maurice Audran, Edouard Prétet, Daniel ou Alexandra Royan, Colette Roumanoff, Michel Dury, Arnaud Bruyère…
Chez Molière, elle joue dans « Le Tartuffe », « L’avare », « Le malade imaginaire », « Le bourgeois gentilhomme », « Les femmes savantes », « Les fourberies de Scapin », « Dom Juan », « Le Médecin malgré lui », chez Beaumarchais, Rosine du « Barbier de Séville », chez Victor Hugo la reine de « Ruy Blas », chez Colette «Kiki-la-Doucette des « Dialogues de Bêtes », chez Shakespeare, elle joue dans « le Roi Lear », « Hamlet », « Othello », la grisette de « La ronde » de Schnitzler… Elle a également pratiqué le théâtre du bouffon avec Kamel Basli.
Elle se jette aujourd’hui de nouveau dans le plaisir de pièces contemporaines, avec cette création écrite par sa sur, Valérie Montag, dont elle a mis en scène plusieurs de ses pièces.

Troisième rêve à gauche

Walter Hotton

Walter se forme au Cours Florent avec Michèle Harfaut et Maurice Attias. Il travaille ensuite sous la direction de Thomas Le Douarec dans « Dommage qu’elle soit une putain » de John Ford, de Madona Bouglione dans « Antoine et Cléopâtre » de William Shakespeare, de David Legras dans « Mais n’te promène donc pas toute nue » de Georges Feydeau, de Yann Reuzeau dans « La Secte » et « Monsieur le Président ». Il met en scène les textes d’Ariane Walter, notamment « Rimbe et Lélian » et « Les chiens vivent avec leur Dieu » dans lesquelles il joue aussi. Walter est un habitué de la Manufacture des Abbesses, on a pu l’y voir dans « Fando et Lis » mis en scène par Sophie Lamouche, d’Arrabal en novembre 2006, dans « Le Chemin des Passes Dangereuses » de Bouchard, mis en scène par Laurence Desperelle-Perardel, « Femmes de Manhattan » de Shanley, mis en scène par Mitch Hooper, dans « Monsieur le Président » de et mis en scène par Yann Reuzeau, ou encore dans « Le regard des autres » de Shinn, avec une mise en scène de Gilbert Désveaux.

 

Troisième rêve à gauche

Alexandre Foin

Passionné depuis toujours par les arts de la scène, Alexandre Foin réalise tardivement sa passion et assume rapidement des rôles dans des opérettes et comédies musicales comme « L’Auberge du Cheval blanc », « Les Misérables », « Peter Pan », « Le pays du sourire », « La belle Hélène ». Il commence également le travail avec la caméra dans différents court-métrages et monte sur les planches avec des pièces comme « Sacco & Vanzetti » au théâtre Déjazet. Aujourd’hui, il continue son envie de creuser dans le théâtre avec cette pièce et nourrit ses ambitions de producteur de spectacles pour jeune public.

J'me sens pas belle

J'ME SENS PAS BELLE du jeudi au samedi à 21 heures et le dimanche à 17 heures.

DERNIÈRE LE 27 SEPTEMBRE

une comédie romantique de Bernard Jeanjean. Mise en scène Jade Duviquet.

Avec Martine Fontaine ou Mélodie Marcq et Yvon Martin ou Laurent Morel.

Fanny est célibataire et ça commence à lui peser ! Ce soir, elle a invité un collègue à dîner chez elle et compte bien en profiter. Elle veut une aventure d'un soir. Il fera l'affaire. A l'heure prévue, tout est prêt : musique douce, lumière tamisée, dessous affriolants…

« Un grand plaisir de pur théâtre. » Figaroscope

« Une comédie romantique drôle et juste. » Le Figaro

« Hilarant ! » Le Parisien Magazine

« Cette version théâtrale est une réjouissante réussite. » Theatreonline.com

« Une comédie douce et amère, dressant un portrait fort bien dessiné d'êtres en mal d'amour. » Pariscope

« Un moment d'exception. Une pièce qui donne envie d'aimer ! » Santé Magazine

« Une comédie aux conseils décalés qui ne manque pas de piquant.» Direct Matin plus



J'me sens pas belle

Bernard Jeanjean commence par une formation de l’acteur au cours Florent, monte une compagnie de théâtre avec Martine Fontaine. Il écrit deux pièces dont les thèmes sont déjà la rencontre et le couple. Il développe ensuite l’écriture de scénarii et la réalisation. 4 courts-métrages voient le jour. Il devient l’un des auteurs phare de la série télévisée PJ et écrit une vingtaine d’épisodes. Mais la réalisation le rattrape, il revient au cinéma en réalisant avec succès « J’me sens pas belle », puis « J’veux pas qu’tu t’en ailles », écrit en collaboration avec Martine Fontaine. Leur deux prochains projets « La vie devant nous » et « Je n’suis pas un héros » sont en production.

La Genèse du projet

On m’a souvent demandé à propos de mon film : était-ce, au départ, une pièce de théâtre ? Et bien non, c’était bien d’un film dont j’avais rêvé, un face à face intimiste, au plus proche des corps et des peaux, pour parler de la rencontre amoureuse le huis-clos, traduisant pour nous, la solitude de ces deux personnages au cur de Paris. Je dis nous, car ce projet fut rapidement travaillé en collaboration avec ma muse, Martine Fontaine, pour qui j’avais crée le rôle. Une fois le scénario achevé, elle proposa de chercher un casting avec des têtes d’affiche pour permettre au film de rencontrer un plus large public. Se faisant, elle permit au projet de connaître un joli succès.
L’aventure aurait pu s’arrêter là, mais c’était sans compter les nombreux spectateurs et compagnies théâtrales qui nous conseillèrent d’en faire une pièce de théâtre. Nous décidâmes donc d’en faire une adaptation et de trouver la meilleure équipe qui soit pour mener à bien cette tâche. Une heureuse coïncidence nous amena à croiser les producteurs Mathilde Mottier et François Vila (j’avais connu Mathilde 20 ans plus tôt, alors que nous étions comédiens). Nous leur avons proposé de produire le projet avec Martine dans le rôle qui lui revenait de droit, et ils ont accepté, conquis, je crois, par l’enthousiasme de Martine à les emmener dans cette aventure.
Le destin nous a réuni de nouveau, nous avons donc de belles choses à faire ensemble. Merci de leur confiance et de leur grand engagement, et Martine, à toi de jouer !



J'me sens pas belle

Jade Duviquet
Elle coécrit et met en scène «Clichés d’amour», des duos pour performances circo-théâtre avec Cyril Casmèze et commet avec lui un singulier film publicitaire pour Dunlopillo, suite à la création d'un court-métrage «Bêtes, belle et beau».
Elle fonde avec ce dernier la Compagnie du Singe Debout avec en 2002 un premier spectacle «Animalité», créé à la Scène Nationale de la Ferme du Buisson puis un deuxième, «Unplusun», coécrit et mis en scène par Jean-Yves Ruf.
Collaboration artistique pour «Sur Liste Rouge», de et avec Marc-Michel Georges, créé à Paris.
Elle a participé au Théâtre du Rond-Point au «Grand Mezze» de François Rollin et d’Edouard Baer.
Avec la réalisatrice Christine François, elle co-écrit et tourne un documentaire-fiction autour du deuil et de la filiation : «Le chemin de Jade».
Elle poursuit le travail au sein de sa compagnie et met en scène en 2006 au Théâtre des Amandiers de Nanterre « Un Grand Singe à l’Académie » d’après une nouvelle de Kafka. Actuellement se joue sa nouvelle création «C.Q.P.V.D ou ce que parler veut dire ?» d’après Edouard Levé et d’Encorps parlé au Théâtre de Châtillon.
A joué au théâtre sous la direction, de Jérôme Savary, Geneviève de Kermabon, Laurent Serrano, Jean-François Philippe, Gilbert Langlois, Patrick Simon, Emmanuel Depoix, Patrice Douchet, Zohar Wexler, Marie-Claude Morland et Jean-Yves Ruf… et récemment Jean-Paul-Wenzel.
Elle interprète des textes classiques : Victor Hugo, Pouchkine, Labiche, Pirandello, Lorca, Goldoni… Et contemporains : Vitrac, Anouilh, Martin Speer, Serge Gandz, Henri-Paul Korchia, Dominique Paquet, Marc Michel Georges…
Au cinéma, elle a travaillé avec Chantal Ackerman, Damien Peyret, Anne Villacèque, Cédric Khan… Elle collabore avec des photographes : le groupe Noire e, Jean-Claude Bélégou, Florence Chevalier, des vidéastes, Patrick de Geeter, Alain Sarat…




Martine Fontaine (interprète le rôle de Fanny)
« J’ai collaboré à l’écriture du scénario de « J’me sens pas belle », au travers de discussions sur les personnages, les situations, les émotions soulevées. Certaines scènes sont nées de ces échanges. J’ai également écrit la chanson du film. Les deux personnages ont été inspirés de nous deux. Bernard dit lui-même : "J’écris pour ma femme et moi". Le travail sur l’adaptation du texte pour le théâtre n’est qu’une continuité de cette complicité.»

Martine, c'est une seule tête (enfin, pas seulement hein... sinon comment tiendrait-elle debout !?) mais plusieurs casquettes : comédienne, chanteuse, auteure-compositrice, scénariste... qu'elle porte tour à tour selon le temps et l'humeur.

Comédienne : Au cinéma dans : «J’veux pas que tu t’en ailles» de Bernard Jeanjean (avec Richard Berry, Judith Godrèche et Julien Boisselier), «Le bal des actrices» de Maïwenn (avec Charlotte Rampling, Romane Bohringer…), «Désir Mortel» de Bernard Jeanjean, «Tu es plus belle que Sharon Stone» de Fabienne Facco, «Par Amour» de Bernard Jeanjean, «Chasseur d’Hôtel» d’Yvan Gauthier, «On a pas tous les jours 20 ans» de Christophe Restiau.
A la télévision dans : «Effets sonores» (série PJ) écrit par Murielle Magellan et réalisé par Claire de la Rochefoucault.
Au théâtre dans «Duo Dégradable» et «Dérapage» par la compagnie Traffic d’Ames au Festival d’Avignon et en tournée.
Auteur : Martine a collaboré à l’écriture des films «J’me sens pas belle» et «J’veux pas que tu t’en ailles» et co-écrit actuellement le prochain film de Bernard Jeanjean.
Auteur / compositeur / interprète : "J'me sens pas belle" chanson du film de Bernard Jeanjean, «Trentenaire et Célibataire Clips» d'Emmanuel About - Nature album sélection « coup de cur du disquaire » distribué par la Fnac - Concerts Au Sentier des Halles, Déchargeurs, show cases …
Formation : Ecole nationale de Chaillot (formation comédie musicale), Atelier de Patricia Sterlin, Atelier de Damien Acoca , Akrakas Studio (spécialisation commedia dell arte, clown moderne). www.martinefontaine.com

En alternance avec Mélodie Marcq

J'me sens pas belle

Mélodie Marcq, après l’Ecole de la Comédie de Saint&8208Etienne (Daniel Benoin, Michel Dezoteux, Pierre Pradinas, Jacques Kraemer…) a joué dans une trentaine de spectacles à Saint&8208Etienne, Lyon (Pierre Debauche, François Ferré, Gilles Chavassieux, Raphael Simonet, Manfred Beilharts, Philippe Faure…) et à Paris (Anton Koustnetsov, Marie&8208 Claude Morland, Joel Dragutin, Gilles Gleizes, Patrick Verschuren, Sylvie Ollivier, Ricardo Lopez Munos…). En parallèle, elle crée ou participe à différents cabarets, pour les mélanges disciplinaires qui peuvent y prendre corps. Elle écrit et collabore avec auteurs et metteurs en scène, pour les rôles qu’elle interprète, et participe à des rédactions sur le thème, amour, foi et sexualité pour Nouvelles Clefs, France Culture, Albin Michel… Son spectacle Victoire d’Amour, monologue accompagné par le contrebassiste Matthieu Dalle bouleverse les repères de genres sexuels et sentimentaux. Au cinéma elle est dirigée par Christophe Reichert, Jérôme de Missolz, Manuel Poirié, Arnaud et Jean&8208Marie Larrieu dans « 2ème quinzaine de juillet », « Sans titre », « Chemins de traverse », « Les derniers jours du monde », et à la télévision par Philippe Tribois, Pascal Chaumeil, et Christophe Berthe dans « Engrenages » et « La cour des grands ». Mélodie Marcq donne aussi des concerts à Paris (Jokko, Réservoir, Dejazet, Essaion, Echelle de Jacob, Guinguette Pirate etc…) avec une musique funky, mariant dans un hiphop tendre, bien pimenté. www.myspace.com/melodiemarcq Elle travaille aussi actuellement à son premier roman : les chroniques de séquestrations poétiques. Concept qu’elle met en place dans des lieux de résidence

J'me sens pas belle

Laurent Maurel (Interprète le rôle de Paul).
Comédien de théâtre, cinéma et télévision, Laurent Maurel est également auteur et metteur en scène. Il est formé à l’Ecole de la Rue Blanche (ENSATT) et de Middlesex University à Londres, et aux disciplines du Cirque.
Au théâtre il travaille avec Anne Bourgeois, Jorge Lavelli, Adel Hakim, Marcel Maréchal, Ned Grujic, Stéphanie Tesson, Laurent Fréchuret...
Au cinéma ou à la télévision en France il tourne avec Etienne Dahesne, Foued Mansour, Gérard Jugnot, Alain Corneau, Sam Karmann, Laurent Heynemann, Pascal Bonnelle ou Luc Moullet... En Angleterre, il tourne sous la direction de Neil Wassel.
Il a mis en scène «Sex Traffic Circus» (Le 7 ème Kafana), «Allah n’est pas obligé» de A.Kourouma, «Ailleurs toute!» de J.Y. Picq, «Dans la vie de mon chien» d’I. Jeanbrau, «Paillassons», et à «La Réunion Somin la mer» de D.Ibao au Centre Dramatique, «Ti Boulout’&Kabark’a», ainsi que des spectacles évènementiels.
Il a réalisé deux courts-métrages et un documentaire.
Il reçoit plusieurs prix en tant qu’auteur de théâtre. Ses textes et adaptations sont régulièrement joués et édités. Il a écrit un roman, et après la Fémis, plusieurs scénariis pour la télévision et le cinéma.

en alternance avec

J'me sens pas belle

Yvon Martin (Interprète le rôle de Paul)
Comédien de théâtre, cinéma et télévision. Yvon Martin écrit, chante et joue du saxophone… il est aussi fan de James Brown !
Au cinéma : «Voyage, Voyage» d’Edouard Deluc avec Philippe Rebbot. «Paris nord sud» de Franck Llopis, «Christian» d’Elysabeth Löchen, «Tue l’amour» de Philippe Lioret, «Patiente 69» de Jean-Patrick «Benes» et Allan Mauduit, «Les fautes d’orthographe» de Jean-Jacques Zilbermann, «Artifice» de Sébastien Fabioux, «Ethel» de Jordan Beswick, «Jack» de Rolland Rollin, «Nos jours heureux» d’Eric Toledano et Olivier Nakache, «Tristan» de Philippe Harel, «Sauf le respect que je vous dois» de Fabienne Godet.
A la télévision : «Adresse inconnue» de Rodolphe Tissot, «La vie à une» de Frédéric Auburtin, «Maigret» de Claudio Tonetti, «Paris, enquête criminelle» de Dominique Tabuto avec Vincent Pérez, «L’me du mal» de Jérôme Foulon avec Bruno Putzulu et Rachida Brakni
Au théâtre : «Toc Toc» de Laurent Baffie, mise en scène de l’auteur au Théâtre du Palais Royal avec la troupe du Théâtre du Trèfle dans des mises en scène de Marie-Claude Morland, «Lucrèce Borgia» de Victor Hugo, «Ce soir on improvise» de Luigi Pirandello, «Jour de fête» de Yves Reynaud, «Paroles d’élèves» écriture collective également sur les planches dans «La demande en mariage» / «Le chant du cygne» de Tchekov m.e.s par Edwin Gérard, «Tartuffe» de Molière m.e.s par Jean-Luc Jeener,

La Manufacture des Abbesses

7 rue Véron, 75018 Paris - 01 42 33 42 03 - contact

 



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La Manufacture des Abbesses
7 rue Véron - 75018 Paris

Réservations : sur notre site, par retour de mail, ou au 01 42 33 42 03
Tarifs : 24 € et 13 €. Tarif unique pour les spectacles jeune public : 9 €
Tarif réduit pour étudiants, chômeurs et + de 65 ans.

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